Titre : |
Hydrologie continentale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Cosandey, Claude, Auteur |
Editeur : |
Armand Colin |
Année de publication : |
2012 |
Importance : |
448 p |
Présentation : |
ill. |
Format : |
16,0 cm × 24,0 cm × 2,3 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-200-24617-4 |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Index. décimale : |
551 Géologie, météorologie, hydrologie générale |
Résumé : |
Sommaire Avant-propos Introduction Le cycle de l'eau et la notion de bilans en hydrologie Première partie La phase aérienne du cycle de l'eau Chapitre 1 Les précipitations Chapitre 2 L'interception Chapitre 3 Evaporation et évapotranspiration Deuxième partie La phase souterraine du cycle de l'eau Chapitre 4 L'eau du sol Chapitre 5 L'eau des nappes Troisième partie Transferts à l'échelle des versant et du bassin versant Chapitre 6 De l'eau qui tombe à l'eau qui s'écoule Chapitre 7 Mesures et modélisation des écoulements Quatrième partie Conséquences des activités humaines sur le cycle de l'eau Chapitre 8 Barrages réservoirs et grands aménagements hydrauliques Chapitre 9 Conséquences sur le cycle de l'eau des changements d'usages dans l'espace du bassin versant Chapitre 10 Rôle hydrologique de la végétation : boisement, déboisement Conclusion de la quatrième partie Conclusion générale Avant-propos L'objet scientifique de l'hydrologie, c'est l'étude du cycle de l'eau. L'eau dans tous ses états : l'eau qui tombe, l'eau qui s'évapore, celle qui s'écoule pour s'évaporer un peu plus tard (ou beaucoup plus tard...) et retomber de nouveau. Et toute la problématique de l'hydrologie tient dans ces trois mots : précipitation, évaporation, écoulement. Cycle quasi immuable et même, semble-t-il, si l'on se situe à l'échelle des temps géologiques, sans fin, sinon sans commencement. Car, au diable la poésie, rien ne prouve que la molécule d'eau ne repasse jamais deux fois au même endroit... Il suffit, après tout, d'y mettre le temps. Science des évidences : quoi de plus évident que la pluie, l'eau qui coule, la croissance des plantes à partir de l'eau du sol ' L'hydrologie a peut-être souffert, en tant que science de la nature de cet apparent bon sens. Qui dans le public (et la notion de public risque d'être bien large, dans ce cas) ne croit pas encore que les crues sont toujours simplement provoquées par des pluies dont l'intensité dépasse la capacité d'absorption des sols, alors qu'en réalité, c'est le plus souvent des questions d'extensions de surfaces saturées ' Et alors, dira-t-on, c'est bien là un problème de refus d'infiltration ' Justement, pas forcément... Les transmissions de pression semblent jouer un rôle essentiel... Mais science sociale, aussi. Ne se dit-il pas que la prochaine guerre sera une guerre pour l'eau ' Les besoins en eau sont de plus en plus prégnants, tant à cause de l'augmentation des habitants de la planète, que de celui des niveaux de vie. Sans oublier que la maitrise de l'eau peut constituer un formidable moyen de pouvoir et que les décisions des gouvernements suivent souvent des logiques plus politiques qu'hydrologiques, comme le montre, par exemple, le projet « Sibarial » dont l'objectif est de détourner l'eau des grands fleuves sibériens vers la mer d'Aral. L'objet de toute science est de comprendre. Pour prévoir, peut-être, si l'on se soucie d'efficacité, mais la prévision passe au second plan. D'abord comprendre. Les approches de l'hydrologie diffèrent donc davantage par leurs méthodes que par leur finalité. Celle proposée dans ce livre se veut naturaliste, c'est-à -dire fondée sur l'observation de la nature, mais une observation précise, rigoureuse autant qu'elle peut l'être, à partir de mesures, des bilans, de quantifications, de modélisations... Toutes méthodes qui ne sont jamais une fin en soi, mais des moyens plus ou moins élaborés pour essayer de mieux répondre à une question qui n'est pas : « comment ça marche ' » Puisque somme toute, ça ne « marche » pas ' et l'hydrologie pas plus que d'autres sciences naturelles n'accepte de répondre à des lois strictes ' mais peut-être plus modestement : « qu'est-ce qui se passe ' » Afin de mieux comprendre encore la fois suivante... Cet ouvrage, écrit à l'origine pour les géographes de second et troisième cycles, s'adresse plus largement à tous ceux, étudiants, chercheurs ou aménageurs, qui souhaitent aborder l'étude du cycle de l'eau par un autre biais que celui de la physique et des mathématiques. Parce que dans les études d'environnement notamment, ces sciences ' par ailleurs nécessaires à la conceptualisation des choses ', sont bien souvent d'une faible portée pratique dans la mesure ou la plupart des équations supposent un milieu homogène, stable, connu, isotropique... Autrement dit, un milieu idéal, bien différent du milieu naturel. La loi de Darcy est incontournable pour comprendre les processus de circulation de l'eau dans le sol |
Note de contenu : |
Sommaire
LA PHASE AERIENNE DU CYCLE DE L'EAU
Les précipitations
L'interception
Evaporation et évapotranspiration
LA PHASE SOUTERRAINE DU CYCLE DE L'EAU
L'eau des nappes
TRANSFERTS A L'ECHELLE DES VERSANTS ET DU BASSIN VERSANT
De l'eau qui tombe à l'eau qui s'écoule
Mesures et modélisation des écoulements
CONSEQUENCES DES ACTIVITES HUMAINES SUR LE CYCLE DE L'EAU
Barrages réservoirs et grands aménagements hydrauliques
Conséquences sur le cycle de l'eau des changements d'usages dans l'espace du bassin versant
Rôle hydrologique de la végétation : boisement, déboisement
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Hydrologie continentale [texte imprimé] / Cosandey, Claude, Auteur . - Paris : Armand Colin, 2012 . - 448 p : ill. ; 16,0 cm × 24,0 cm × 2,3 cm. ISBN : 978-2-200-24617-4 Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Index. décimale : |
551 Géologie, météorologie, hydrologie générale |
Résumé : |
Sommaire Avant-propos Introduction Le cycle de l'eau et la notion de bilans en hydrologie Première partie La phase aérienne du cycle de l'eau Chapitre 1 Les précipitations Chapitre 2 L'interception Chapitre 3 Evaporation et évapotranspiration Deuxième partie La phase souterraine du cycle de l'eau Chapitre 4 L'eau du sol Chapitre 5 L'eau des nappes Troisième partie Transferts à l'échelle des versant et du bassin versant Chapitre 6 De l'eau qui tombe à l'eau qui s'écoule Chapitre 7 Mesures et modélisation des écoulements Quatrième partie Conséquences des activités humaines sur le cycle de l'eau Chapitre 8 Barrages réservoirs et grands aménagements hydrauliques Chapitre 9 Conséquences sur le cycle de l'eau des changements d'usages dans l'espace du bassin versant Chapitre 10 Rôle hydrologique de la végétation : boisement, déboisement Conclusion de la quatrième partie Conclusion générale Avant-propos L'objet scientifique de l'hydrologie, c'est l'étude du cycle de l'eau. L'eau dans tous ses états : l'eau qui tombe, l'eau qui s'évapore, celle qui s'écoule pour s'évaporer un peu plus tard (ou beaucoup plus tard...) et retomber de nouveau. Et toute la problématique de l'hydrologie tient dans ces trois mots : précipitation, évaporation, écoulement. Cycle quasi immuable et même, semble-t-il, si l'on se situe à l'échelle des temps géologiques, sans fin, sinon sans commencement. Car, au diable la poésie, rien ne prouve que la molécule d'eau ne repasse jamais deux fois au même endroit... Il suffit, après tout, d'y mettre le temps. Science des évidences : quoi de plus évident que la pluie, l'eau qui coule, la croissance des plantes à partir de l'eau du sol ' L'hydrologie a peut-être souffert, en tant que science de la nature de cet apparent bon sens. Qui dans le public (et la notion de public risque d'être bien large, dans ce cas) ne croit pas encore que les crues sont toujours simplement provoquées par des pluies dont l'intensité dépasse la capacité d'absorption des sols, alors qu'en réalité, c'est le plus souvent des questions d'extensions de surfaces saturées ' Et alors, dira-t-on, c'est bien là un problème de refus d'infiltration ' Justement, pas forcément... Les transmissions de pression semblent jouer un rôle essentiel... Mais science sociale, aussi. Ne se dit-il pas que la prochaine guerre sera une guerre pour l'eau ' Les besoins en eau sont de plus en plus prégnants, tant à cause de l'augmentation des habitants de la planète, que de celui des niveaux de vie. Sans oublier que la maitrise de l'eau peut constituer un formidable moyen de pouvoir et que les décisions des gouvernements suivent souvent des logiques plus politiques qu'hydrologiques, comme le montre, par exemple, le projet « Sibarial » dont l'objectif est de détourner l'eau des grands fleuves sibériens vers la mer d'Aral. L'objet de toute science est de comprendre. Pour prévoir, peut-être, si l'on se soucie d'efficacité, mais la prévision passe au second plan. D'abord comprendre. Les approches de l'hydrologie diffèrent donc davantage par leurs méthodes que par leur finalité. Celle proposée dans ce livre se veut naturaliste, c'est-à -dire fondée sur l'observation de la nature, mais une observation précise, rigoureuse autant qu'elle peut l'être, à partir de mesures, des bilans, de quantifications, de modélisations... Toutes méthodes qui ne sont jamais une fin en soi, mais des moyens plus ou moins élaborés pour essayer de mieux répondre à une question qui n'est pas : « comment ça marche ' » Puisque somme toute, ça ne « marche » pas ' et l'hydrologie pas plus que d'autres sciences naturelles n'accepte de répondre à des lois strictes ' mais peut-être plus modestement : « qu'est-ce qui se passe ' » Afin de mieux comprendre encore la fois suivante... Cet ouvrage, écrit à l'origine pour les géographes de second et troisième cycles, s'adresse plus largement à tous ceux, étudiants, chercheurs ou aménageurs, qui souhaitent aborder l'étude du cycle de l'eau par un autre biais que celui de la physique et des mathématiques. Parce que dans les études d'environnement notamment, ces sciences ' par ailleurs nécessaires à la conceptualisation des choses ', sont bien souvent d'une faible portée pratique dans la mesure ou la plupart des équations supposent un milieu homogène, stable, connu, isotropique... Autrement dit, un milieu idéal, bien différent du milieu naturel. La loi de Darcy est incontournable pour comprendre les processus de circulation de l'eau dans le sol |
Note de contenu : |
Sommaire
LA PHASE AERIENNE DU CYCLE DE L'EAU
Les précipitations
L'interception
Evaporation et évapotranspiration
LA PHASE SOUTERRAINE DU CYCLE DE L'EAU
L'eau des nappes
TRANSFERTS A L'ECHELLE DES VERSANTS ET DU BASSIN VERSANT
De l'eau qui tombe à l'eau qui s'écoule
Mesures et modélisation des écoulements
CONSEQUENCES DES ACTIVITES HUMAINES SUR LE CYCLE DE L'EAU
Barrages réservoirs et grands aménagements hydrauliques
Conséquences sur le cycle de l'eau des changements d'usages dans l'espace du bassin versant
Rôle hydrologique de la végétation : boisement, déboisement
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