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Titre : |
Le mythe de l'impartialité : les mutations du concept de liberté individuelle dans la culture politique américaine 1870-1940 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Fabien Spitz, Auteur |
Editeur : |
France : Archives Contemporaines |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
586 p. |
Présentation : |
couv. ill. en coll. |
Format : |
24 x 17.5 cm. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-13-062563-6 |
Prix : |
34,00 € |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Index. décimale : |
323 Droits civils et politiques : classer ici les droits de l'homme |
Résumé : |
L'impartialité de l'ordre juridique est le principe cardinal de la liberté moderne, qui n'a vu le jour qu'avec la destruction de la société des statuts et des privilèges. « Equal rights for all, privileges for none » a été le mot d'ordre de la révolution américaine, de Jefferson à la présidence Jackson (1829-1837). Très tôt cependant, on a compris que, à l'intérieur d'un ordre juridique impartial, les différences de situation, d'accès aux ressources naturelles, donnaient lieu à des différences de pouvoir privé qui mettaient en péril l'autonomie de certains. Les Américains ont été confrontés à ce dilemme au lendemain de la guerre civile, lorsque l'industrialisation menaçait de donner naissance aux rapports du salariat que la république des propriétaires indépendants avait prétendu répudier pour toujours. Fallait-il maintenir le langage classique dans sa pureté - l'égalité rigoureuse des droits - et considérer comme légitimes toutes les inégalités auxquelles ces droits impartiaux pourraient donner naissance en les tenant pour l'effet inévitable des différences de talents entre les individus ? Ou fallait-il au contraire - comme l'ont soutenu les progressistes jusqu'au New Deal - remodeler sans cesse le droit pour maintenir un équilibre relatif de pouvoirs entre les acteurs privés ? Fallait-il définir la liberté par la commune soumission à des règles impersonnelles, ou bien par la possibilité donnée à chacun - qui suppose une sorte de « personnalisation » du droit ou de discrimination positive avant la lettre - de ne pas être exposé aux pressions excessives du pouvoir privé ? |
Le mythe de l'impartialité : les mutations du concept de liberté individuelle dans la culture politique américaine 1870-1940 [texte imprimé] / Jean-Fabien Spitz, Auteur . - France : Archives Contemporaines, 2014 . - 586 p. : couv. ill. en coll. ; 24 x 17.5 cm. ISBN : 978-2-13-062563-6 : 34,00 € Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Index. décimale : |
323 Droits civils et politiques : classer ici les droits de l'homme |
Résumé : |
L'impartialité de l'ordre juridique est le principe cardinal de la liberté moderne, qui n'a vu le jour qu'avec la destruction de la société des statuts et des privilèges. « Equal rights for all, privileges for none » a été le mot d'ordre de la révolution américaine, de Jefferson à la présidence Jackson (1829-1837). Très tôt cependant, on a compris que, à l'intérieur d'un ordre juridique impartial, les différences de situation, d'accès aux ressources naturelles, donnaient lieu à des différences de pouvoir privé qui mettaient en péril l'autonomie de certains. Les Américains ont été confrontés à ce dilemme au lendemain de la guerre civile, lorsque l'industrialisation menaçait de donner naissance aux rapports du salariat que la république des propriétaires indépendants avait prétendu répudier pour toujours. Fallait-il maintenir le langage classique dans sa pureté - l'égalité rigoureuse des droits - et considérer comme légitimes toutes les inégalités auxquelles ces droits impartiaux pourraient donner naissance en les tenant pour l'effet inévitable des différences de talents entre les individus ? Ou fallait-il au contraire - comme l'ont soutenu les progressistes jusqu'au New Deal - remodeler sans cesse le droit pour maintenir un équilibre relatif de pouvoirs entre les acteurs privés ? Fallait-il définir la liberté par la commune soumission à des règles impersonnelles, ou bien par la possibilité donnée à chacun - qui suppose une sorte de « personnalisation » du droit ou de discrimination positive avant la lettre - de ne pas être exposé aux pressions excessives du pouvoir privé ? |
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Exemplaires (4)
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15/271610 | L/323.001 | Livre | Bibliothèque Lettres et langues | indéterminé | Disponible |
15/271609 | L/323.001 | Livre | Bibliothèque Lettres et langues | indéterminé | Disponible |
15/271611 | L/323.001 | Livre | Bibliothèque Lettres et langues | indéterminé | Disponible |
15/271612 | L/323.001 | Livre | Bibliothèque Lettres et langues | indéterminé | Disponible |