Titre : |
Les Essais |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Montaigne, Auteur |
Editeur : |
paris : Gallimard |
Année de publication : |
2007 |
Importance : |
1975 p. |
Format : |
11.0 cm × 18.0 cm × 5.0 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-011505-1 |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Index. décimale : |
840 Littérature des langues romanes. Littérature française |
Résumé : |
Suivi de Vingt neuf sonnetz d'Estienne de La Boëtie, de Notes de lecture et de Sentences peintes . Édition de Jean Balsamo, Catherine Magnien-Simonin et Michel Magnien. Nouvelle édition. Édition des « Notes de lecture » et des « Sentences peintes » établie par Alain Legros, 2080 pages, rel. peau, 105 x 170 mm. Collection Bibliothèque de la Pléiade (No 14) Il fut gentilhomme, propriétaire terrien, voyageur, maire de Bordeaux, courtisan, négociateur au service de ses rois. Il fut aussi un lecteur éclairé, l'auteur d'un livre unique, et pendant plus de vingt ans, sur plus de mille pages, le bâtisseur de sa propre image, celle d'un homme retiré, jouissant d'un exil intérieur propice à l'exercice du jugement. C'est dans l'espace qui s'étend entre ces deux figures, l'homme à cheval et l'homme de papier, qu'il faut appréhender Les Essais. Grand amateur de livres, Montaigne juge sévèrement « l'écrivaillerie » de son temps et combat la culture livresque lorsqu'elle conduit au pédantisme. Familier des interminables périodes de ses confrères en « parlerie », il use d'un langage « coupé », d'un style primesautier – « soldatesque », dit-il. Non content d'inventer une forme, l'essai, il se dote d'une écriture qui est le truchement de son âme et, on le sent bien, l'exact reflet de la vivacité de son esprit. De sorte qu'il ne nous enseigne pas : il nous parle – de lui, de l'humain à travers lui, et donc de nous. D'une voix et sur un ton jusqu'alors inouïs, et peu entendus depuis, il sape en ironiste le conformisme intellectuel et, le premier, revendique pour chacun le droit à l'esprit critique et au libre examen dans tous les domaines (celui de la foi excepté). Montaigne est à l'Humanisme ce que le franc-tireur est aux troupes régulières : on ne le trouve jamais là où on l'attend, et c'est le gage de sa survie. C'est pourquoi, alors que tant d'ouvrages contemporains sont oubliés, Les Essais demeurent un livre vivant. Ce livre, on le publie ici d'après la seule version imprimée de l'ultime état du texte : l'édition posthume de 1595, aujourd'hui majoritairement considérée comme la plus proche du dessein de l'auteur. Afin d'en faciliter la lecture, les notes sur le vocabulaire et la syntaxe, ainsi que la traduction des citations, figurent au bas des pages. Les sentences peintes sur les poutres de la « librairie » de Montaigne et les notes qu'il a portées dans les marges de ses livres complètent le volume. |
Les Essais [texte imprimé] / Montaigne, Auteur . - paris : Gallimard, 2007 . - 1975 p. ; 11.0 cm × 18.0 cm × 5.0 cm. ISBN : 978-2-07-011505-1 Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Index. décimale : |
840 Littérature des langues romanes. Littérature française |
Résumé : |
Suivi de Vingt neuf sonnetz d'Estienne de La Boëtie, de Notes de lecture et de Sentences peintes . Édition de Jean Balsamo, Catherine Magnien-Simonin et Michel Magnien. Nouvelle édition. Édition des « Notes de lecture » et des « Sentences peintes » établie par Alain Legros, 2080 pages, rel. peau, 105 x 170 mm. Collection Bibliothèque de la Pléiade (No 14) Il fut gentilhomme, propriétaire terrien, voyageur, maire de Bordeaux, courtisan, négociateur au service de ses rois. Il fut aussi un lecteur éclairé, l'auteur d'un livre unique, et pendant plus de vingt ans, sur plus de mille pages, le bâtisseur de sa propre image, celle d'un homme retiré, jouissant d'un exil intérieur propice à l'exercice du jugement. C'est dans l'espace qui s'étend entre ces deux figures, l'homme à cheval et l'homme de papier, qu'il faut appréhender Les Essais. Grand amateur de livres, Montaigne juge sévèrement « l'écrivaillerie » de son temps et combat la culture livresque lorsqu'elle conduit au pédantisme. Familier des interminables périodes de ses confrères en « parlerie », il use d'un langage « coupé », d'un style primesautier – « soldatesque », dit-il. Non content d'inventer une forme, l'essai, il se dote d'une écriture qui est le truchement de son âme et, on le sent bien, l'exact reflet de la vivacité de son esprit. De sorte qu'il ne nous enseigne pas : il nous parle – de lui, de l'humain à travers lui, et donc de nous. D'une voix et sur un ton jusqu'alors inouïs, et peu entendus depuis, il sape en ironiste le conformisme intellectuel et, le premier, revendique pour chacun le droit à l'esprit critique et au libre examen dans tous les domaines (celui de la foi excepté). Montaigne est à l'Humanisme ce que le franc-tireur est aux troupes régulières : on ne le trouve jamais là où on l'attend, et c'est le gage de sa survie. C'est pourquoi, alors que tant d'ouvrages contemporains sont oubliés, Les Essais demeurent un livre vivant. Ce livre, on le publie ici d'après la seule version imprimée de l'ultime état du texte : l'édition posthume de 1595, aujourd'hui majoritairement considérée comme la plus proche du dessein de l'auteur. Afin d'en faciliter la lecture, les notes sur le vocabulaire et la syntaxe, ainsi que la traduction des citations, figurent au bas des pages. Les sentences peintes sur les poutres de la « librairie » de Montaigne et les notes qu'il a portées dans les marges de ses livres complètent le volume. |
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