Titre : |
La pensée en architecture au risque de l'événementialité |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Dorra Ismail, |
Editeur : |
Paris : L'Harmattan |
Année de publication : |
2009 |
Importance : |
340p |
Présentation : |
couv.illi.fig..bib |
Format : |
24×15.5 |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-296-07561-0 |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Index. décimale : |
720 Architecture |
Résumé : |
Cet ouvrage s'inscrit dans le prolongement d'une réflexion menée dans le cadre d'une thèse de Doctorat en architecture soutenue le 22 mai 2004 à l'é.n.a.u, sous la direction de feu le Professeur Alain Rénier. Le concept de l'événementialité y est développé en tant que notion critique pour penser l'architecture. Lorsque des figures 'dites historiques' telles que le Dôme de Florence, le Crystal Palace, la Tour Eiffel, l'Opéra de Sydney... sont revues à travers le prisme de I'événementialité, des questions sur la connaissance dans le champ de l'architecture s'esquissent : faut-il privilégier l'intelligibilité ou ce qui nous tige dans un système de compréhension univoque ? Dans le cas du Dôme de Florence : Brunelleschi a-t-il réellement inventé la perspective ? Dans quelle mesure le savoir-faire constructif du Dôme interroge-t-il l'architecture dans une approche réflexive de l'histoire ? De ces deux questions, quelle est celle qui nous positionne dans une action intégrative de la connaissance ? Comment se met en place le 'consensus' ? Quel(s) parcours constitutif(s) fonde(nt) la référence dans le champ de l'architecture, de l'histoire de l'art ou celui de la pensée ? D'une manière inédite, l'événementialité met en question ces fondements et ouvre des perspectives de (re)lectures critiques dans le champ de cette discipline. L'un des grands axes de réflexion d'Alain Rénier était d'instituer une formation doctorale dans la discipline au sein des écoles d'architecture et rattachée à l'université. Une formation ayant ses propres champs de recherche et de questionnement, en conjonction avec d'autres, pour consolider l'enseignement de base et la formation des formateurs en architecture. Après plusieurs tentatives vaines qu'il a dû mener dans plusieurs pays depuis les années 1960, ce projet de doctorat en architecture a pu être réalisé, grâce à la collaboration de plusieurs enseignants et responsables tunisiens, en 1995 à l'é.n.a.u. La présente réflexion se veut un hommage et une contribution à la pensée de l'homme : " la constitution de la discipline architecture ". La réflexion a une double portée : révéler les modes constitutifs de l'événementialité et mettre en exergue la capacité de ce concept à rendre intelligible l'incompressible de la pensée, dans le champ de l'architecture à travers ses multiples figures et savoirs. Elle révèle, par ailleurs, que l'architecture ne se limite pas au clivage ou au dualisme théorie/ pratique ; elle se situe bien au-delà des frontières de celui-ci. Les figures architecturales convoquées sont tantôt des prétextes, des moyens ou des occasions pour installer un débat sur et de l'architecture. Elles suggèrent, relativisent, ouvrent les possibilités critiques, sans prendre le statut de références. Ainsi, le discours sur l'architecture se structure de manière autonome. Il est une méditation. Il se libère et libère la pensée de toute appartenance. |
La pensée en architecture au risque de l'événementialité [texte imprimé] / Dorra Ismail, . - Paris : L'Harmattan, 2009 . - 340p : couv.illi.fig..bib ; 24×15.5. ISBN : 978-2-296-07561-0 Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Index. décimale : |
720 Architecture |
Résumé : |
Cet ouvrage s'inscrit dans le prolongement d'une réflexion menée dans le cadre d'une thèse de Doctorat en architecture soutenue le 22 mai 2004 à l'é.n.a.u, sous la direction de feu le Professeur Alain Rénier. Le concept de l'événementialité y est développé en tant que notion critique pour penser l'architecture. Lorsque des figures 'dites historiques' telles que le Dôme de Florence, le Crystal Palace, la Tour Eiffel, l'Opéra de Sydney... sont revues à travers le prisme de I'événementialité, des questions sur la connaissance dans le champ de l'architecture s'esquissent : faut-il privilégier l'intelligibilité ou ce qui nous tige dans un système de compréhension univoque ? Dans le cas du Dôme de Florence : Brunelleschi a-t-il réellement inventé la perspective ? Dans quelle mesure le savoir-faire constructif du Dôme interroge-t-il l'architecture dans une approche réflexive de l'histoire ? De ces deux questions, quelle est celle qui nous positionne dans une action intégrative de la connaissance ? Comment se met en place le 'consensus' ? Quel(s) parcours constitutif(s) fonde(nt) la référence dans le champ de l'architecture, de l'histoire de l'art ou celui de la pensée ? D'une manière inédite, l'événementialité met en question ces fondements et ouvre des perspectives de (re)lectures critiques dans le champ de cette discipline. L'un des grands axes de réflexion d'Alain Rénier était d'instituer une formation doctorale dans la discipline au sein des écoles d'architecture et rattachée à l'université. Une formation ayant ses propres champs de recherche et de questionnement, en conjonction avec d'autres, pour consolider l'enseignement de base et la formation des formateurs en architecture. Après plusieurs tentatives vaines qu'il a dû mener dans plusieurs pays depuis les années 1960, ce projet de doctorat en architecture a pu être réalisé, grâce à la collaboration de plusieurs enseignants et responsables tunisiens, en 1995 à l'é.n.a.u. La présente réflexion se veut un hommage et une contribution à la pensée de l'homme : " la constitution de la discipline architecture ". La réflexion a une double portée : révéler les modes constitutifs de l'événementialité et mettre en exergue la capacité de ce concept à rendre intelligible l'incompressible de la pensée, dans le champ de l'architecture à travers ses multiples figures et savoirs. Elle révèle, par ailleurs, que l'architecture ne se limite pas au clivage ou au dualisme théorie/ pratique ; elle se situe bien au-delà des frontières de celui-ci. Les figures architecturales convoquées sont tantôt des prétextes, des moyens ou des occasions pour installer un débat sur et de l'architecture. Elles suggèrent, relativisent, ouvrent les possibilités critiques, sans prendre le statut de références. Ainsi, le discours sur l'architecture se structure de manière autonome. Il est une méditation. Il se libère et libère la pensée de toute appartenance. |
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