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Auteur Albert Mabillot |
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Le forage d'eau / Albert Mabillot
Titre : Le forage d'eau : Guide pratique Type de document : texte imprimé Auteurs : Albert Mabillot, Editeur : Paris : Tec-Doc Lav Année de publication : 1995 Importance : 237p Présentation : couv.illi.fig.tab Format : 22×15cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87777-043-9 Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Index. décimale : 624 Génie civil : classer les différentes branches du génie civil à 625-629 Résumé : "Cherchons l'eau ou elle se trouve...
Hydrologie - Hydrogéologie - Hydraulique
Les hydrologues étudient les déplacements de l'eau par rapport à la surface terrestre : évaporation - précipitation - ruissellement - infiltration.
Les hydrogéologues établissent les relations entre la géologie et les eaux souterraines, essaient de situer ""l'habitat"" de l'eau dans les diverses formations géologiques et préconisent les méthodes de recherche et de prospection.
Les hydrauliciens cherchent à analyser et expliquer les mouvements de l'eau par les éléments de la science exacte recherche mathématique, mécanique des fluides, physique, chimie, etc.
Bilan hydrologique
Puisque ""rien ne se perd, ni ne se crée"", le volume de d'eau ""accrochée"" au globe terrestre est et sera toujours constant.
En additionnant le volume de l'eau apparente en surface : mers, lacs, rivières, celui de l'eau emmagasinée en vapeur ou en grêle dans l'atmosphère, celui de l'eau solide des glaces flottantes ou terrestres et, enfin, celui des eaux souterraines, on devrait trouver, a ""l'Actif du Bilan hydrologique terrestre"", une valeur constante.
Les besoins en eau
L'eau joue un rôle essentiel et indispensable dans la subsistance de tous les organismes vivants, animaux ou végétaux, de la biosphère. Chacun sait que les besoins en eau douce des populations du globe vont croissant avec le progrès industriel et agricole, le confort et l'hygiène des habitants dont les effectifs ne cessent, eux-mêmes, de s'accroitre.
Consommation ou utilisation ?
Pourtant, on ne se rend pas toujours bien compte du fait que l'homme, les animaux ou les plantes ne consomment pratiquement pas d'eau, ils l'utilisent, ils s'en servent, mais la restituent intégralement tôt ou tard. Tout se passe comme si l'eau jouait un rôle de catalyseur dont la présence est indispensable pour entretenir toute vie sur terre, mais qui retourne dans le cycle hydrologique après avoir accompli sa mission
Eau salée, eau douce, exploitation hydraulique. On pense que l'eau douce ne représente qu'environ 1/15e du volume de d'eau salée. Rien d'étonnant, donc, qu'on cherche à ""adoucir"" l'eau salée pour pallier, en certains pays, les difficultés de pompage, de captage ou d'extraction de l'eau douce. Jusqu'à ce jour, les procédés de dessalement en grande masse de l'eau de mer ne semblent pas avoir atteint un stade économique.
Les approvisionnements en eau douce ne peuvent donc se faire qu'en utilisant les ressources superficielles : captage, barrages, lacs collinaires, rivières, sources, ou en extrayant des profondeurs du sol l'eau qui s'y trouve amenée par infiltration et emmagasinée au-dessus des couches imperméables, par la pesanteur, dans les roches perméables, karstiques ou sableuses.
Pour satisfaire ses besoins, l'homme - qui sait parfaitement économiser sa propre énergie - utilise d'abord l'eau qu'il trouve, en surface, à sa portée.
Il la puise dans les rivières, dans les lacs ou capte les sources.
Il constitue des ""stocks"" en emmagasinant, auprès de lui, celle qui, sans cela, s'écoulerait vers d'autres utilisateurs à des niveaux inférieurs ou s'infiltrerait dans le sol.
Ces réserves, le plus souvent à ciel ouvert, sont soumises à une évaporation intense qui expédie dans l'atmosphère une bonne part de l'eau ainsi captée.
Le ravitaillement des populations plus éloignées de ces ressources naturelles superficielles s'effectue par des conduites et canaux dont le réseau, complexe, est bien souvent précaire. Presque toujours, ces ouvrages, réalisés hâtivement ou insuffisamment entretenus, manquent d'étanchéité et laissent partir dans le sol d'importantes masses d'eau qu'ils auraient du contenir.
Il est clair, devant l'évidence de ces faits, que la meilleure solution consiste à puiser dans le sol, l'eau qui s'y trouve tout naturellement en abondance.
Par puits ou par forages, on peut réaliser des ouvrages dont le débit correspond aux besoins, à un moment donne, des populations rassemblées en un lieu donné.
Si ces besoins augmentent, on peut en installer de nouveaux.
Il est facile de ""planter"", à peu de frais, une crépine à pointe, munie d'une pompe à balancier pour alimenter une maison ou une ferme isolée.
On peut aussi bien, si la nappe le permet, construire de grands forages équipés de pompes puissantes, capables de fournir l'eau nécessaire à tous les besoins d'une importante agglomération ou d'une industrie.
Dans tous les cas, on peut régler le débit et le temps de pompage, selon les variations des besoins. Pas de gaspillage, pas de perte par évaporation ou par infiltration ; dépense d'énergie adaptée à l'étendue des besoins.
A part quelques exceptions - qui ne font que confirmer la règle on sait qu'il est possible, en un point proche de l'utilisation, de trouver dans le sol, une ou plusieurs nappes aquifères exploitables.
Il est parfois nécessaire de forer profondément - certains ouvrages sahariens d'extraction d'eau dépassent 2.000 mètres - mais, souvent, la nappe captive ainsi percée devient artésienne et jaillit en surface ou remonte à un niveau économiquement pompable.
On sait d'ailleurs qu'on peut maintenant pomper et remonter au jour l'eau des nappes, captives ou non, rencontrées à de grandes profondeurs.
On sait aussi que le prix de revient du mètre cube d'eau livré au sol dans ces conditions est, bien souvent, inférieur à celui du mètre cube transporté horizontalement par n'importe quel moyen.
Pour satisfaire les besoins en eau des habitations isolées, des collectivités urbaines ou des ensembles industriels ; on voit ainsi que les forages constituent une solution rationnelle et économique.
En réalisant Le Forage dEau - Guide pratique, nous avons voulu présenter les renseignements relatifs à la prospection , à l'exécution et à l'exploitation de ces ouvrages.
Les foreurs y trouveront des informations pratiques qui les guideront dans l'exercice de leur métier.
Les exploitants hydrauliciens, publics ou privés, pourront s'en servir pour leurs essais de pompage et le réglage de leurs stations.
Pour tous, nous avons cherché à tirer des applications pratiques des meilleurs traités théoriques relatifs aux eaux souterraines.
Pour faciliter la consultation de cet ouvrage, on trouvera au début, tout de suite après cette note, la table des matières suivie d'un index alphabétique"
Le forage d'eau : Guide pratique [texte imprimé] / Albert Mabillot, . - Paris : Tec-Doc Lav, 1995 . - 237p : couv.illi.fig.tab ; 22×15cm.
ISBN : 978-2-87777-043-9
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Index. décimale : 624 Génie civil : classer les différentes branches du génie civil à 625-629 Résumé : "Cherchons l'eau ou elle se trouve...
Hydrologie - Hydrogéologie - Hydraulique
Les hydrologues étudient les déplacements de l'eau par rapport à la surface terrestre : évaporation - précipitation - ruissellement - infiltration.
Les hydrogéologues établissent les relations entre la géologie et les eaux souterraines, essaient de situer ""l'habitat"" de l'eau dans les diverses formations géologiques et préconisent les méthodes de recherche et de prospection.
Les hydrauliciens cherchent à analyser et expliquer les mouvements de l'eau par les éléments de la science exacte recherche mathématique, mécanique des fluides, physique, chimie, etc.
Bilan hydrologique
Puisque ""rien ne se perd, ni ne se crée"", le volume de d'eau ""accrochée"" au globe terrestre est et sera toujours constant.
En additionnant le volume de l'eau apparente en surface : mers, lacs, rivières, celui de l'eau emmagasinée en vapeur ou en grêle dans l'atmosphère, celui de l'eau solide des glaces flottantes ou terrestres et, enfin, celui des eaux souterraines, on devrait trouver, a ""l'Actif du Bilan hydrologique terrestre"", une valeur constante.
Les besoins en eau
L'eau joue un rôle essentiel et indispensable dans la subsistance de tous les organismes vivants, animaux ou végétaux, de la biosphère. Chacun sait que les besoins en eau douce des populations du globe vont croissant avec le progrès industriel et agricole, le confort et l'hygiène des habitants dont les effectifs ne cessent, eux-mêmes, de s'accroitre.
Consommation ou utilisation ?
Pourtant, on ne se rend pas toujours bien compte du fait que l'homme, les animaux ou les plantes ne consomment pratiquement pas d'eau, ils l'utilisent, ils s'en servent, mais la restituent intégralement tôt ou tard. Tout se passe comme si l'eau jouait un rôle de catalyseur dont la présence est indispensable pour entretenir toute vie sur terre, mais qui retourne dans le cycle hydrologique après avoir accompli sa mission
Eau salée, eau douce, exploitation hydraulique. On pense que l'eau douce ne représente qu'environ 1/15e du volume de d'eau salée. Rien d'étonnant, donc, qu'on cherche à ""adoucir"" l'eau salée pour pallier, en certains pays, les difficultés de pompage, de captage ou d'extraction de l'eau douce. Jusqu'à ce jour, les procédés de dessalement en grande masse de l'eau de mer ne semblent pas avoir atteint un stade économique.
Les approvisionnements en eau douce ne peuvent donc se faire qu'en utilisant les ressources superficielles : captage, barrages, lacs collinaires, rivières, sources, ou en extrayant des profondeurs du sol l'eau qui s'y trouve amenée par infiltration et emmagasinée au-dessus des couches imperméables, par la pesanteur, dans les roches perméables, karstiques ou sableuses.
Pour satisfaire ses besoins, l'homme - qui sait parfaitement économiser sa propre énergie - utilise d'abord l'eau qu'il trouve, en surface, à sa portée.
Il la puise dans les rivières, dans les lacs ou capte les sources.
Il constitue des ""stocks"" en emmagasinant, auprès de lui, celle qui, sans cela, s'écoulerait vers d'autres utilisateurs à des niveaux inférieurs ou s'infiltrerait dans le sol.
Ces réserves, le plus souvent à ciel ouvert, sont soumises à une évaporation intense qui expédie dans l'atmosphère une bonne part de l'eau ainsi captée.
Le ravitaillement des populations plus éloignées de ces ressources naturelles superficielles s'effectue par des conduites et canaux dont le réseau, complexe, est bien souvent précaire. Presque toujours, ces ouvrages, réalisés hâtivement ou insuffisamment entretenus, manquent d'étanchéité et laissent partir dans le sol d'importantes masses d'eau qu'ils auraient du contenir.
Il est clair, devant l'évidence de ces faits, que la meilleure solution consiste à puiser dans le sol, l'eau qui s'y trouve tout naturellement en abondance.
Par puits ou par forages, on peut réaliser des ouvrages dont le débit correspond aux besoins, à un moment donne, des populations rassemblées en un lieu donné.
Si ces besoins augmentent, on peut en installer de nouveaux.
Il est facile de ""planter"", à peu de frais, une crépine à pointe, munie d'une pompe à balancier pour alimenter une maison ou une ferme isolée.
On peut aussi bien, si la nappe le permet, construire de grands forages équipés de pompes puissantes, capables de fournir l'eau nécessaire à tous les besoins d'une importante agglomération ou d'une industrie.
Dans tous les cas, on peut régler le débit et le temps de pompage, selon les variations des besoins. Pas de gaspillage, pas de perte par évaporation ou par infiltration ; dépense d'énergie adaptée à l'étendue des besoins.
A part quelques exceptions - qui ne font que confirmer la règle on sait qu'il est possible, en un point proche de l'utilisation, de trouver dans le sol, une ou plusieurs nappes aquifères exploitables.
Il est parfois nécessaire de forer profondément - certains ouvrages sahariens d'extraction d'eau dépassent 2.000 mètres - mais, souvent, la nappe captive ainsi percée devient artésienne et jaillit en surface ou remonte à un niveau économiquement pompable.
On sait d'ailleurs qu'on peut maintenant pomper et remonter au jour l'eau des nappes, captives ou non, rencontrées à de grandes profondeurs.
On sait aussi que le prix de revient du mètre cube d'eau livré au sol dans ces conditions est, bien souvent, inférieur à celui du mètre cube transporté horizontalement par n'importe quel moyen.
Pour satisfaire les besoins en eau des habitations isolées, des collectivités urbaines ou des ensembles industriels ; on voit ainsi que les forages constituent une solution rationnelle et économique.
En réalisant Le Forage dEau - Guide pratique, nous avons voulu présenter les renseignements relatifs à la prospection , à l'exécution et à l'exploitation de ces ouvrages.
Les foreurs y trouveront des informations pratiques qui les guideront dans l'exercice de leur métier.
Les exploitants hydrauliciens, publics ou privés, pourront s'en servir pour leurs essais de pompage et le réglage de leurs stations.
Pour tous, nous avons cherché à tirer des applications pratiques des meilleurs traités théoriques relatifs aux eaux souterraines.
Pour faciliter la consultation de cet ouvrage, on trouvera au début, tout de suite après cette note, la table des matières suivie d'un index alphabétique"
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