| Titre : |
Techniques alternatives : en assainissement pluvial |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Yolande Azzout, |
| Editeur : |
Paris : Tec-Doc Lav |
| Année de publication : |
1994 |
| Importance : |
274 p |
| Présentation : |
couv.illi.pho.fig.tab.ind.lex.bib. |
| Format : |
24.5×16 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85206-998-5 |
| Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
| Index. décimale : |
624 Génie civil : classer les différentes branches du génie civil à 625-629 |
| Résumé : |
"Les fondements de cette technique remontent au début du XIXe et apparaissent dans une Europe riche, en plein développement industriel, technique et scientifique. L'insalubrité des villes, les maladies et les épidémies (notamment celles de choléra), qui affaiblissent les populations et donc les forces productives des pays, conduisent les hygiénistes à formuler des solutions s'inspirant très largement des découvertes faites sur la circulation sanguine. De nombreux centres connaissent des inondations de plus en plus fréquentes et de plus en plus préoccupantes.
Le constat de cette dégradation est à l'origine d'une réflexion à caractère plus environnementaliste d'où émerge le concept de réseau séparatif, basé sur la séparation des eaux pluviales et des eaux usées afin que ces dernières puissent être traitées par des stations d'épuration. Les eaux pluviales issues du ruissellement lessivent les surfaces urbaines et sont également très polluées. La directive européenne du 21 mai 1991 impose aux collectivités de respecter des normes strictes d'épuration des effluents, y compris en temps de pluie, ce qui implique de traiter le mélange eaux usées/eaux pluviales issu des réseaux unitaires.
Les bureaux d'études, les entreprises et les gestionnaires vont ainsi être amenés à proposer des solutions nouvelles qu'ils devront être capables de concevoir, de réaliser et de gérer.
Des stratégies nouvelles existent
Le défaut principal du réseau de conduites vient du fait qu'il concentre, en des temps relativement courts, des flux importants que ce soit en terme de quantités (volumes, débits d'eau) ou en terme de pollution. Cette nouvelle stratégie doit bien évidemment apporter des réponses conformes aux exigences habituelles d'hygiène et de sécurité.
Des technologies liées à ces principes existent. Plus précisément, cette information existe mais reste très diffuse et peu disponible.
Pourquoi un ouvrage scientifique et technique traitant des solutions alternatives en assainissement pluvial ?
C'est donc ce constat :
limites des techniques classiques d'assainissement par conduites ;
intérêt potentiel des techniques alternatives ;
freins à leur utilisation, dus en particulier à une mauvaise diffusion de l'information ;
qui nous a conduits à rédiger cet ouvrage.
Son but est de formaliser et de diffuser les connaissances concernant les techniques alternatives en assainissement pluvial afin de permettre le développement de leur utilisation et d'améliorer la qualité de leur mise en oeuvre.
Il s'adresse à de nombreux acteurs :
aux décideurs des collectivités locales - aux aménageurs publics ou privés ;
aux bureaux d'études ;
aux divers services des collectivités territoriales (services de la voirie, de l'assainissement, des espaces verts, de l'aménagement et de l'urbanisme) ;
aux étudiants des écoles d'ingénieurs, des formations de techniciens supérieurs (IUT, STS ...).
Un point est fait sur son utilisation en France et dans les autres pays.
Le texte traite ensuite de sa conception, de sa réalisation et de son entretien.
Certaines informations communes à toutes ces parties (méthodes de dimensionnement et de simulation hydraulique des ouvrages de stockage, risques de pollution par les eaux pluviales et l'infiltration, méthodes de mesure de la capacité d'absorption du sol, comportement des enrobés drainants : adhérence et bruit) sont développées dans des annexes.
La genèse de l'ouvrage et son mode de rédaction.
Ce groupe regroupe des chercheurs, des représentants de l'état, des collectivités territoriales, des bureaux d'études, des entreprises de réalisation et des fournisseurs de matériaux ; il a pour vocation de diffuser les connaissances disponibles et de suivre des expériences réalisées dans le domaine.
Enfin, l'ouvrage a reçu la caution morale et le renfort scientifique du LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussée) et du CERTU (Centre d'Etudes sur les Réseaux, les Transports, l'Urbanisme et les constructions publics)."
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Techniques alternatives : en assainissement pluvial [texte imprimé] / Yolande Azzout, . - Paris : Tec-Doc Lav, 1994 . - 274 p : couv.illi.pho.fig.tab.ind.lex.bib. ; 24.5×16 cm. ISBN : 978-2-85206-998-5 Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
| Index. décimale : |
624 Génie civil : classer les différentes branches du génie civil à 625-629 |
| Résumé : |
"Les fondements de cette technique remontent au début du XIXe et apparaissent dans une Europe riche, en plein développement industriel, technique et scientifique. L'insalubrité des villes, les maladies et les épidémies (notamment celles de choléra), qui affaiblissent les populations et donc les forces productives des pays, conduisent les hygiénistes à formuler des solutions s'inspirant très largement des découvertes faites sur la circulation sanguine. De nombreux centres connaissent des inondations de plus en plus fréquentes et de plus en plus préoccupantes.
Le constat de cette dégradation est à l'origine d'une réflexion à caractère plus environnementaliste d'où émerge le concept de réseau séparatif, basé sur la séparation des eaux pluviales et des eaux usées afin que ces dernières puissent être traitées par des stations d'épuration. Les eaux pluviales issues du ruissellement lessivent les surfaces urbaines et sont également très polluées. La directive européenne du 21 mai 1991 impose aux collectivités de respecter des normes strictes d'épuration des effluents, y compris en temps de pluie, ce qui implique de traiter le mélange eaux usées/eaux pluviales issu des réseaux unitaires.
Les bureaux d'études, les entreprises et les gestionnaires vont ainsi être amenés à proposer des solutions nouvelles qu'ils devront être capables de concevoir, de réaliser et de gérer.
Des stratégies nouvelles existent
Le défaut principal du réseau de conduites vient du fait qu'il concentre, en des temps relativement courts, des flux importants que ce soit en terme de quantités (volumes, débits d'eau) ou en terme de pollution. Cette nouvelle stratégie doit bien évidemment apporter des réponses conformes aux exigences habituelles d'hygiène et de sécurité.
Des technologies liées à ces principes existent. Plus précisément, cette information existe mais reste très diffuse et peu disponible.
Pourquoi un ouvrage scientifique et technique traitant des solutions alternatives en assainissement pluvial ?
C'est donc ce constat :
limites des techniques classiques d'assainissement par conduites ;
intérêt potentiel des techniques alternatives ;
freins à leur utilisation, dus en particulier à une mauvaise diffusion de l'information ;
qui nous a conduits à rédiger cet ouvrage.
Son but est de formaliser et de diffuser les connaissances concernant les techniques alternatives en assainissement pluvial afin de permettre le développement de leur utilisation et d'améliorer la qualité de leur mise en oeuvre.
Il s'adresse à de nombreux acteurs :
aux décideurs des collectivités locales - aux aménageurs publics ou privés ;
aux bureaux d'études ;
aux divers services des collectivités territoriales (services de la voirie, de l'assainissement, des espaces verts, de l'aménagement et de l'urbanisme) ;
aux étudiants des écoles d'ingénieurs, des formations de techniciens supérieurs (IUT, STS ...).
Un point est fait sur son utilisation en France et dans les autres pays.
Le texte traite ensuite de sa conception, de sa réalisation et de son entretien.
Certaines informations communes à toutes ces parties (méthodes de dimensionnement et de simulation hydraulique des ouvrages de stockage, risques de pollution par les eaux pluviales et l'infiltration, méthodes de mesure de la capacité d'absorption du sol, comportement des enrobés drainants : adhérence et bruit) sont développées dans des annexes.
La genèse de l'ouvrage et son mode de rédaction.
Ce groupe regroupe des chercheurs, des représentants de l'état, des collectivités territoriales, des bureaux d'études, des entreprises de réalisation et des fournisseurs de matériaux ; il a pour vocation de diffuser les connaissances disponibles et de suivre des expériences réalisées dans le domaine.
Enfin, l'ouvrage a reçu la caution morale et le renfort scientifique du LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussée) et du CERTU (Centre d'Etudes sur les Réseaux, les Transports, l'Urbanisme et les constructions publics)."
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